Le mathématicien et astronome Roger Josip Bošković (1711–1787), né à Raguse (Dubrovnik), a fait ses premières études dans cette ville mais la plus grande partie de sa carrière s'est déroulée à l'étranger. La plus lointaine d'entre elles était Apsoris sur l'île de Chersos, dans le golfe Flanatique près de l'Istrie[5]. En moins de dix ans la présence italienne en Dalmatie est pratiquement éradiquée. Il n'est donc pas correct de parler d'un peuple "croate" avant cette époque. En 819, l'Empire carolingien envoie une armée contre une rébellion (rébellion de Ljudevit) menée par Ljudevit Posavski, qui était un duc vassal en territoire de Pannonie inférieure (entre la Drava et la Sava) - mais la répression militaire de la révolte est un échec. Durant le IIIe siècle, la Dalmatie semble être le cœur de l'Illyricum, ensemble s'étendant du Danube aux mers Adriatique, Ionienne, Égée et Noire, et concentrant d'importantes armées. Pourtant, un groupe d'exilés politiques réunis à Londres autour de […] Il a été apprenti de Squarcione à Padoue de 1456 à 1459, puis est retourné en Dalmatie. La flotte yougoslave doit cependant ensuite se regrouper à Kotor, qui dépend de la République de Monténégro, fidèle à la Fédération. Il s'agit de la seule source écrite dont nous disposons pour situer l'arrivée des Slaves en Dalmatie au VIIe siècle[1]. Nous pouvons penser que cette ethnogenèse des Croates est également orientée par les différentes interactions avec les populations frontalières. L'arrivée des Slaves à partir du VIe siècle a fait, petit à petit et par assimilation, décliner la langue romane dalmate, et l'adjectif « dalmate » peut aujourd'hui désigner, dans le langage courant, le serbo-croate (langue slave) parlé sur les rives de la mer Adriatique. L'arrivée des Croates sur les rives de l', Illustration reproduisant les fonts baptismaux du. D'autres linguistes affirment que la romanisation des Illyriens, pendant la domination romaine (qui dure ici près de mille ans, de -219 jusqu'au VIIe siècle en comptant l'Empire romain d'Orient), a abouti à l'apparition du dalmate, une langue romane aujourd'hui disparue, tandis que l'albanais, lui, proviendrait du substrat thraco-dace, non romanisé et non illyrien, des langues paléo-balkaniques. En outre, un témoignage de Constantin VII nous informe que les Slaves de Dalmatie ont commencé à être christianisés « au temps de leur prince Porinos », après la mort d'un personnage nommé « Kotzillis ». Il faut attentre 822 pour que les troupes de Ljudevit soient vaincues par le margrave du Frioul Balderic[11]. C'est ainsi que le peintre Juraj Culinovic né en 1436/7 et mort en 1504, est connu en Italie sous le nom de Giorgio Schiavone. Par exemple, Lucius Plotius Pegasus est gouverneur de la province sous Vespasien. La Dalmatie s'étire sur 350 km sur la côte est de la mer Adriatique sur environ 60 km de large, et couvre 12 100 km2 pour 897 000 habitants (2001). Après cette purification ethnique il ne reste aujourd'hui dans toute la Dalmatie que quelques centaines d'Italiens, derniers témoins d'une présence romane plus que millénaire. Le nom de Dalmatie provient de la tribu antique des Dalmates, apparentée aux Illyriens et aux Pannoniens, dont la cité principale était la ville de Delminium, à proximité de l'actuelle ville de Tomislavgrad, en Bosnie-Herzégovine. Lors des invasions germaniques du IVe siècle, la Dalmatie devient le refuge de ce qui reste de l’armée romaine d’Illyrie et le dernier lien terrestre entre l’empire d’Occident et l’Empire romain d’Orient. Étroite frange littorale et insulaire d'un épais bourrelet montagneux, la Dalmatie juxtapose à une Croatie et à une Bosnie-Herzégovine essentiellement continentales une marge méditerranéenne, dont les hivers connaissent cependant des coups de froid dus au vent du nord-est, la bora. Dioclétien se fit construire près de Salone un vaste palais fortifié sur la côte Dalmate, où il se retira en 305 après son abdication. Au passage, Bélisaire ramène la Dalmatie dans l’Empire romain d'Orient, pour quelques années. Même après le départ des légions vers les provinces frontalières du Danube, Pannonie et Mésie, la Dalmatie conserva son statut de province impériale confiée à un ancien consul. La majeure partie de la Bosnie moderne fut alors incorporée à la province romaine de Dalmatie. En 799, Charlemagne envahit la Dalmatie, la contestant aux Byzantins, et la conquiert définitivement en 803. Certains chercheurs ont toutefois exprimé des doutes sur son authenticité[10]. La ville s'est donc développée à l'intérieur des remparts du palais de Dioclétien. Au IXe siècle on observe l’émergence d’identités nouvelles à la fois sur le plan politique et religieux. Le leader slovène, Mgr Korošec, se prononce, dans la déclaration de mai 1917, en faveur de la création d'un État yougoslave à l'intérieur de l'Empire habsbourgeois. Après la chute de la République vénitienne en 1797, pendant la Révolution française, la Dalmatie devient possession des Habsbourg d'Autriche par le traité de Campo-Formio. Lire la suite, Dans le chapitre « La formation de la Yougoslavie » Elle est traversée par les Alpes dinariques et comporte en outre de nombreuses îles, de l'île de Pag, au nord-ouest, jusqu'à Dubrovnik et à la baie de Kotor (Monténégro) au sud-est. Fondé en 1929 par un avocat de Zagreb, Ante Pavelić , le mouvement oustaša constituera de 1941 à 1944 le parti unique du royaume fantoche de Croatie, obtenu par le démembrement de la Yougoslavie et placé sous protectorat allemand. Ces knèzes règnent sur des populations « dalmatiennes » qui sont de langue slave, « dalmates » de la côte (ou « morlaques ») et « valaques » des plateaux montagneux qui sont de langues romanes, et albanaises (« shqiptarët ») du sud de la région, qui sont de langue illyrienne. Les Lombards, population germanique, s'installent au VIe siècle en Pannonie (la grande plaine pannonienne se situe autour de la Hongrie actuelle et englobe notamment le nord de la Croatie) en Italie. La Dalmatie dans l'Empire romain, vers 120, Carte du territoire avare et de sa zone d'influence (VII. De 1115 à 1420, la Dalmatie fut le théâtre de nombreuses confrontations, comme le siège de Zara et le traité de Zara, entre le Royaume hongro-croate et la République de Venise, qui avait hérité les îles dalmates de l'Empire byzantin. Lire la suite, Ville fortifiée située sur la côte dalmate (en Croatie). La Dalmatie s'étend sur tout ou partie de quatre comitats croates : ceux de Zadar, de Šibenik-Knin, de Split et de Dubrovnik-Neretva. Néanmoins, le passage en Dalmatie et en Pannonie au milieu du IXe siècle de Godescalc d’Orbais, qui a été moine à Fulda et à Orbais, avant de parcourir l’Italie et les Balkans pour prêcher, tend à montrer que le processus de christianisation était bien en cours à cette époque. L’invasion franque des cités côtières dalmates au début du IXe siècle provoque une guerre avec l’Empire byzantin, qui ne se résout qu’en 812 par la Paix d’Aix-la-Chapelle. Le maréchal Soult est titré duc de Dalmatie en 1808. Il devient ainsi vladika (« prince-évêque ») de l'État théocratique qu'est le Monténégro en 1782, avant d'être consacré en 1784. L’étroite collaboration entre les deux entités politiques s’exprime notamment par l’accession de Tomislav Ier au poste de proconsul byzantin disposant du contrôle des cités-Etats de Dalmatie[1]. Knin tombera[15] le 5 août 1995 aux mains de l'armée et de la police croates lors de l'Opération Tempête (en croate, Oluja). En outre, cela renforce l'influence politique des Etats slaves de Dalmatie en Europe, qui à travers le rapprochement de l’Eglise romaine évite son déchirement entre les puissances franques et byzantines. Ils légitiment cette proclamation par l'appartenance de la Krajina, à l'époque autrichienne, aux confins militaires des Habsbourg, à majorité serbe (bien que la Dalmatie et Knin n'en aient pas fait partie[14]). Les mines d’or et d’argent contribuent à la prospérité de la Dalmatie. En 1991, les dirigeants serbes, alors dirigés par Milan Babić, expulsent les habitants croates (non sans violences) du nord de la Dalmatie, et le rattachent à la République serbe de Krajina autoproclamée, dont ils font de Knin la capitale. Entre 1945 et 1950, la minorité italienne est expulsée vers l'Italie (environ 30 000 dont 20 000 de la ville de Zadar). Cette ethnogénèse est accompagnée par un mouvement de statogenèse initié au IXe siècle. La Dalmatie a largement bénéficié des progrès économiques de la Yougoslavie socialiste : le port de Split (chantiers navals, cimenterie, industries chimiques) fut le second du pays en dépit d'une desserte insuffisante ; celui de Ploče est relié par voie ferrée à Sarajevo. Les ressources de la Dalmatie sont l'industrie (constructions navales, métallurgie), ainsi que l'agriculture et la pêche, en déclin, tandis que dans les îles et sur la côte, le tourisme prend au contraire une très grande ampleur, avec un rythme de construction très rapide et des prix qui ne cessent de grimper. Il s'agit de la seule source écrite dont nous disposons pour situer l'arrivée des Slaves en Dalmatie au VIIe siècle. : […] La Dalmatie s'étire sur 350 km sur la côte est de la mer Adriatique sur environ 60 km de large, et couvre 12 100 km2 pour 897 000 habitants (2001). Elle voit le passage des candidats à l’empire d’Occident soutenus par Constantinople (Valentinien III, Anthémius, Julius Nepos), avant d'être annexée par Odoacre, vainqueur du comte Ovida en 481–482. Au IXe siècle, un duché autonome se forme autour de Zadar qui est alors considérée comme la capitale de la Dalmatie. En effet, cette fontaine baptismale viendrait vers 800 commémorer le baptême du knez Višeslav. Le royaume de Croatie, incluant la Dalmatie continentale, eut plusieurs capitales successives : Biaći, Nin, Biograd, Šibenik, Knin, Split, Omiš, Klis et Solin. Lire la suite. Puis les Avars, population nomade originaire de l’Altaï (en Russie actuelle) remplacent dès 568 les Lombards et s'installent en Pannonie. À la longue, par la guerre, la négociation ou l'achat, Venise finit par étendre son domaine en Dalmatie continentale, à l'exclusion de la République de Raguse (aujourd'hui Dubrovnik), restée autonome, mais également romane, avec sa propre langue, le Ragusain. Son contrôle est fréquemment disputé entre les empereurs régnant sur les parties occidentale et orientale de l’Empire Romain. Après sa victoire, l’Illyrie est divisée en deux provinces : la Dalmatie et la Pannonie. Au IXe siècle on observe l’émergence d’identités nouvelles à la fois sur le plan politique et religieux. Nous pouvons penser que cette ethnogenèse des Croates est également orientée par les différentes interactions avec les populations frontalières. A partir de 828, l’Empire carolingien administre une réorganisation des marches du Frioul et se désintéressent progressivement de la Dalmatie, ce qui donne donc l'opportunité aux différents duchés "croates" d’obtenir une autonomie relative[1]. DALMATIE. Enfin les Slaves, population originaire du nord de la mer Noire, arrivent en Dalmatie certainement au début du VIIe siècle. Venise ne perd définitivement la Dalmatie qu'avec sa propre indépendance, lors de sa conquête par Bonaparte en 1797. Lire la suite, Dans le chapitre « La pénétration de l'Empire byzantin » Au XVe siècle, les échanges culturels avec l'Italie étaient importants et le nom de Schiavone (Slavon était donné en Italie aux personnes originaires de Dalmatie. En effet dès la fin du VIIIe siècle – alors que la Dalmatie était jusque là majoritairement l’objet des influences de l’Empire romain d’Orient et du Khaganat avar – la majeure partie du territoire passe sous domination franque en 803. En 1403, Ladislas de Durazzo, roi angevin de Naples et prétendant au trône de Hongrie-Croatie, renonce à ses droits sur la Dalmatie continentale en échange de 100 000 ducats, et Venise s'installe pour près de quatre siècles sur cette côte de l'Adriatique, sans jamais parvenir à conquérir ni éliminer sa rivale Raguse. Jérôme de Stridon, traducteur de la Vulgate, était également d'origine dalmate. En 799, Charlemagne envahit la Dalmatie, la contestant aux Byzantins, et la conquiert définitivement en 803. Toutefois en 826 les Bulgares prennent le contrôle du sud-est de la Pannonie, et mettent en échec le margrave Baldéric qui est évincé de sa fonction en 828. Néanmoins, le passage en Dalmatie et en Pannonie au milieu du IXe siècle de Godescalc d’Orbais, qui a été moine à Fulda et à Orbais, avant de parcourir l’Italie et les Balkans pour prêcher, tend à montrer que le processus de christianisation était bien en cours à cette époque. Tandis que la Serbie, malgré l'héroïsme de son armée, est écrasée en 1915 , les Slaves de la Monarchie gardent une attitude apparemment loyale à l'égard des Habsbourg. Elle s’étale dans la partie centrale de la côte adriatique, depuis le massif du Velebit Nord jusqu’à la frontière la plus au sud de la Croatie, en-dessous de Dubrovnik. Son contrôle est fréquemment disputé entre les empereurs régnant sur les parties occidentale et orientale de l’Empire Romain. En témoigne le terme croate Ban utilisé à partir du VIIe comme un titre de noblesse hérité du mot avar Bayan, illustrant l’assimilation des Avars au sein de la population slave[7]. Pour l'Empire romain d'Orient, leur arrivée est providentielle dans leur lutte contre les Avars (qui mènent de nombreuses attaques dans la région). Comme le montre les Annales regni Francorum, au début du IXe siècle, ce territoire est dirigé depuis le Frioul par « Cadolah », qui est, en 818, « préfet des marches du Frioul ». En 819, l'Empire carolingien envoie une armée contre une rébellion (rébellion de Ljudevit) menée par Ljudevit Posavski, qui était un duc vassal en territoire de Pannonie inférieure (entre la Drava et la Sava) - mais la répression militaire de la révolte est un échec. Le royaume de Croatie, incluant la Dalmatie continentale, eut plusieurs capitales successives : Biaći, Nin, Biograd, Šibenik, Knin, Split, Omiš, Klis et Solin. Le mathématicien et astronome Roger Josip Bošković (1711–1787), né à Raguse (Dubrovnik), a fait ses premières études dans cette ville mais la plus grande partie de sa carrière s'est déroulée à l'étranger. Il faut attentre 822 pour que les troupes de Ljudevit soient vaincues par le margrave du Frioul Balderic. Région littorale de la Croatie, entre le golfe de Kvarner au nord et le littoral monténégrin au sud. 20 ap. Durant le IIIe siècle, la Dalmatie semble être le cœur de l'Illyricum, ensemble s'étendant du Danube aux mers Adriatique, Ionienne, Égée et Noire, et concentrant d'importantes armées. Au VIe siècle av. I. Bojanovski publie une ? Lors du schisme entre chrétiens, les Croates choisissent le catholicisme et y sont demeurés fidèles depuis, au point que cette appartenance fait partie de leur identité. Sous le nom de Royaume de Dalmatie, la province est rattachée directement à l'administration de Vienne. L'Autriche, plus encore que Venise, y favorise le développement de la culture croate, d'autant qu'elle y voit un moyen de limiter l'irrédentisme des Italiens de la côte. De plus on observe un rapprochement entre l'Etat croate et l'Empire romain d'Orient dans une lutte commune contre les Bulgares. De nombreux officiers originaires de ces régions jouèrent un rôle important dans la défense de l'empire lors de la crise du IIIe siècle : l'importance politique de la Dalmatie grandissait. En 1102, la Croatie, incluant la Dalmatie, s'unit à la Hongrie. Carte du territoire avare et de sa zone d'influence (. En 1944–1945 les partisans yougoslaves reprennent la Dalmatie aux Oustachis d'Ante Pavelić. Dominée par Venise (à l'exception de Dubrovnik) de 1420 à 1797, elle est restée ensuite austro-hongroise, sauf pendant l'intermède napoléonien des Provinces Illyriennes (1805-1814), jusqu'à la naissance de la Yougoslavie en 1918. Cédée au Royaume d'Italie sous tutelle française, elle est rattachée en 1809 aux Provinces illyriennes. Les Croates sont des Slaves aux limites de la chrétienté (voire des païens) pour les Francs, et ce sont des populations chrétiennes (selon le rite latin) imprégnées d’une culture franque pour les autres Slaves[1]. Lorsque la nouvelle police croate tente de dégager les routes, l'armée yougoslave (JNA) ouvre le feu contre elle. Tibère doit intervenir à nouveau entre les années 6 et 9 pour réduire une révolte des Illyriens au cours d’une guerre difficile, engageant pas moins de 15 légions et autant d’auxiliaires, soit un effectif considérable compris entre 150 000 et 180 000 soldats. C'est ainsi que le peintre Juraj Culinovic né en 1436/7 et mort en 1504, est connu en Italie sous le nom de Giorgio Schiavone. Vers 490, la Dalmatie passe sous la domination des Ostrogoths. Dioclétien se fit construire près de Salone un vaste palais fortifié sur la côte Dalmate, où il se retira en 305 après son abdication. Tibère doit intervenir à nouveau entre les années 6 et 9 pour réduire une révolte des Illyriens au cours d’une guerre difficile, engageant pas moins de 15 légions et autant d’auxiliaires, soit un effectif considérable compris entre 150 000 et 180 000 soldats. Son contrôle est fréquemment disputé entre les empereurs régnant sur les parties occidentale et orientale de l’Empire Romain. Lors du schisme entre chrétiens, les Croates choisissent le catholicisme et y sont demeurés fidèles depuis, au point que cette appartenance fait partie de leur identité. Il s'agit en tout cas ce récit que nous donne Constantin VII au Xe siècle : aucune autre source vient avérer ces informations . Entre -13 et -9, les Romains commandés par Tibère font la conquête de l'Illyrie jusqu'au Danube. On assiste donc à une crise du maintien politique de la marche carolingienne en Dalmatie. Depuis la fin du IVe siècle et jusqu'à la fin du VIIe siècle, en Europe, prend place la période des « Grandes Invasions ». La Dalmatie (en croate Dalmacija, en italien Dalmazia, en latin Dalmatia) est une région historique littorale des Balkans, le long de la mer Adriatique, aujourd'hui partagée entre la Croatie qui en possède la plus grande part, le Monténégro et l'Herzégovine. Carte des étandues territoriales respectives de l'Empire carolingien et de l'Empire byzantin en 814. Lors de l’ultime division de l’Empire romain en 395, la Dalmatie est rattachée à l’Empire romain d'Occident. J.-C., les Grecs fondent des colonies en Illyrie, dont la Dalmatie faisait alors partie. Le siège de Dubrovnik, d'octobre 1991 à mai 1992, cause à la ville des dommages considérables. Province de Pannonie (surlignée) Informations générales Capitale Carnuntum , Sirmium , Savaria , Aquincum , Poetovio ou Vindobona [6] Histoire et événements 20 ap. Ce mouvement aboutit au règne de Tomislav Ier (910-928) qui unifie le territoire occupé par les Croates en un seul Etat[1]. La bauxite locale est traitée par l'usine d'aluminium de Šibenik. Progressivement, la langue slave méridionale du centre-ouest des Balkans se diffuse. J.-C. Création 107 ap. La Dalmatie (en croate Dalmacija, en italien Dalmazia, en latin Dalmatia) est une région historique littorale des Balkans, le long de la mer Adriatique, aujourd'hui partagée entre la Croatie qui en possède la plus grande part, le Monténégro et l'Herzégovine. Lire la suite, Prince-évêque de Monténégro (1782-1830), né vers 1747 à Njegoš (Monténégro), mort le 18 (le 30 dans le calendrier grégorien) octobre 1830 à Cetinje. Toutefois, sous le régime vénitien, la langue croate a pu se développer en Dalmatie (y compris dans les îles) au même titre que l'italien, et des écoles, des publications y ont vu le jour. Ces différentes populations sont donc amenées à coexister avec les Dalmates, qui sont des populations locales dont les langages proviennent d'une latinisation progressive des dialectes illyriens. De plus, nous savons que depuis le IVe siècle la ville d’Aquilée située au sein de la marche du Frioul (Empire carolingien) est le siège du patriarcat d’Aquilée, qui est un important centre de christianisation pour l’Italie nord-orientale et la Dalmatie. Le 17 août 1990 à Knin, sous l'impulsion du colonel Ratko Mladić nommé dans ce but dans cette ville, les Serbes, majoritaires en Dalmatie du nord, déclarent vouloir rester Yougoslaves et refusent que la Dalmatie du nord intègre la République de Croatie. Construite au vi e siècle par une colonie de réfugiés venus d'Épidaure, Raguse (aujourd'hui Dubrovnik) fut détruite au début du vii e siècle par les Avars, puis soumise à la domination de Byzance. La Thrace fut une province de l'Empire romain dont les frontières correspondaient, approximativement, à la Thrace géographique. À partir de 1463 il habite Sebenico, tout en se rendant de temps en temps à Padoue. Cette option est réservée à nos abonné(e)s. Encyclopædia Universalis - Contact - Mentions légales - Consentement RGPD, Consulter le dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. À partir de 1463 il habite Sebenico, tout en se rendant de temps en temps à Padoue[16]. Le 5 août 1995, Knin tombe aux mains de l'armée et de la police croates lors de l'Opération Tempête (en croate, Oluja). Dubrovnik et l'ancien territoire de la République de Raguse ne faisaient pas partie de la Dalmatie historique qui était vénitienne, mais sont aujourd'hui considérés comme inclus dans la Dalmatie géographique. Le nom de Dalmatie provient de la tribu antique des Dalmates, apparentée aux Illyriens et aux Pannoniens[2], dont la cité principale était la ville de Delminium, à proximité de l'actuelle ville de Tomislavgrad, en Bosnie-Herzégovine. Or ce personnage a pu être assimilé à Cadolah (mort en 819)[1]. Il est reçu à la cour du duc Trpimir Ier de 846 à 848, ce qui témoigne de l’ouverture de la société slave de Dalmatie à la religion chrétienne. Il est reçu à la cour du duc Trpimir Ier de 846 à 848, ce qui témoigne de l’ouverture de la société slave de Dalmatie à la religion chrétienne. Son relief est celui d'une côte de submersion en structure plissée : chapelets d'îles anticlinales allongées que séparent des bras de mer synclinaux, les kanali. Nous savons que les Slaves sont arrivés en Dalmatie au début du VIIe siècle, et on présume qu’un processus de christianisation était alors déjà en cours par le biais de structures ecclésiastiques actives dans les villes dalmates. De nombreux Vénitiens s'installent durant cette période dans les ports et les îles de la Dalmatie. Ce développement entraîne une polarisation des activités et des hommes sur le littoral. Quand les Romains conquirent le territoire de l'actuelle Bosnie, au cours des ii e et i er siècles avant notre ère, les populations qu'ils rencontrèrent appartenaient surtout à des tribus illyriennes. Toutefois, sous le régime vénitien, la langue croate a pu se développer en Dalmatie (y compris dans les îles) au même titre que l'italien, et des écoles, des publications y ont vu le jour. Mais il n’en reste pas moins que le début de la christianisation croate peut être située au moins à partir du début du IXe siècle – comme tendent à le montrer les fonts baptismaux du prince Višeslav datant de cette époque. Il s'agit en tout cas ce récit que nous donne Constantin VII au Xe siècle : aucune autre source vient avérer ces informations [7]. : […] Lors de l’ultime division de l’Empire romain en 395, la Dalmatie est rattachée à l’ Empire romain d'Occident. L'arrière-pays immédiat (Zagora) se dépeuple à son tour au profit des centres urbains et, en particulier, de ceux des pays industrialisés d'Europe occidentale. Mais une partie des unités, aux équipages majoritairement croates, se mutinent et préfèrent rejoindre la Croatie. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/dalmatie/. Vers le milieu du IXe siècle, on voit apparaître un terme désignant une identité croate dans une charte latine désignant Trpimir Ier comme Dux Chroatorum (Duc de Croatie) - alors que dans les manuscrits carolingiens du début du IXe siècle, ces populations étaient simplement nomées « Slaves ». Des populations slaves de plus en plus nombreuses s'installent dans l'arrière-pays de la Dalmatie au VIIe siècle et s'organisent en sklavinies, fédérées en une principauté de Dalmatie (source ?). De nombreux officiers originaires de ces régions jouèrent un rôle important dans la défense de l'empire lors de la crise du IIIe siècle : l'importance politique de la Dalmatie grandissait. L’étroite collaboration entre les deux entités politiques s’exprime notamment par l’accession de Tomislav Ier au poste de proconsul byzantin disposant du contrôle des cités-Etats de Dalmatie. A partir de 828, l’Empire carolingien administre une réorganisation des marches du Frioul et se désintéressent progressivement de la Dalmatie, ce qui donne donc l'opportunité aux différents duchés « croates » d’obtenir une autonomie relative. Après 828, on voit apparaître une nouvelle élite héréditaire dans un espace compris entre Nin, Knin et Skradin. Vers le milieu du IXe siècle, on voit apparaître un terme désignant une identité croate dans une charte latine désignant Trpimir Ier comme Dux Chroatorum (Duc de Croatie) - alors que dans les manuscrits carolingiens du début du IXe siècle, ces populations étaient simplement nomées "Slaves". Lors de l’ultime division de l’Empire romain en 395, la Dalmatie est rattachée à l’Empire romain d'Occident. Ainsi au cours du VIIe siècle la population slave s’est retrouvée dominante sur le territoire, avec une assimilation de populations avares. Mais il n’en reste pas moins que le début de la christianisation croate peut être située au moins à partir du début du IXe siècle — comme tendent à le montrer les fonts baptismaux du prince Višeslav datant de cette époque. L'historien Danijel Dzino définit la Dalmatie comme un espace compris entre le fleuve Sava (ou le fleuve Drava) et la mer Adriatique[1]. Il n'est donc pas correct de parler d'un peuple « croate » avant cette époque. Didius Julianus, futur empereur et alors gouverneur, aurait mené des opérations contre les brigands vers 175–178. Les Avars, qui progressivement dominent la plupart des villes de Dalmatie au début du VIIe siècle, poussent les populations romanes (Dalmates) vers le littoral. Il achève la conquête de la Croatie, qu'avait entreprise son prédécesseur, et prend le titre de roi de Croatie ; celle-ci conserve son autonomie à l'intérieur du royaume de Hongrie. Jérôme de Stridon, traducteur de la Vulgate, était également d'origine dalmate. Vers 490, la Dalmatie passe sous la domination des Ostrogoths. Selon l'opinion des linguistes albanais protochronistes, « Dalmatie » viendrait d'un mot illyrien que l'on retrouverait aujourd'hui dans l'albanais delmë, signifiant « mouton », à supposer que l'albanais soit effectivement issu des dialectes illyriens. Ces individus ont été impliqués dans le système politique de la périphérie carolingienne avant 828. Lors des invasions germaniques du IVe siècle, la Dalmatie devient le refuge de ce qui reste de l’armée romaine d’Illyrie et le dernier lien terrestre entre l’empire d’Occident et l’Empire romain d’Orient.
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